lundi 25 août 2008

Jeudi 21 Aout - New York

***Le retard dans les post sur New York sont du à des problèmes de connections dans mon hôtel***

La soirée du Mercredi se passe
Presque sereinement.
Je laisse le temps filer en sachant
Que de toute façon, je serais en retard.
Et puis, je cours, je cours comme jamais.
Je le laisse avec son ami.
Et je laisse Montréal tout cour.

Le bus est froid et rigide,
Comme un monstre d’acier se lançant sur la route.
Je suis fasciné par les lumières
La nuit, les bâtiments, si grands.
J’en ai la tête qui tourne.
Et puis, petit à petit, c’est le noir le plus profond.
On disparaît dans la campagne, si étrange.

L’arrivée au Duty-Free Shop
Me rassure et m’angoisse.
Là, je pourrais acheter des cigarettes,
Marcher un peu.
Seulement, la douane est aussi proche.
Après une attente à ne savoir que faire, nous redescendons
Et je me veux être dans les premiers, que cela se fasse vite
Sans douleur, quelqu’en soit la sentence.
Et puis, d’un coup, d’un seul, mes angoisses disparaissent.
« Welcome in USA »
Putain, enfin !
Je deviens alors hystérique.
Je réveille ma sœur jumelle pour lui dire.
Je serre sa statue et Léopold dans mes bras.
Je vais pouvoir dormir.
Ou presque.
Ma tête tape contre la vitre glacée.
La route est en mauvaise état.
J’ai le sentiment de n’avoir dormi que quelques instants,
Quand le chauffeur s’arrête.
Nous voici donc en Albany, Etat de New York.
Je découvre alors ce qui sera, je pense,
Une des plus belles facettes du rêve américain.
Le jour semble refuser de se lever sur un petit parking miteux
Comme s’il ne voulait pas voir ce qui l’entoure.
Les bâtiments et la ville tout entière semblent désertés.
Ils devaient être des milliers à venir ici.
La joie et l’espoir amarrés à leurs tripes.
Ils devaient être des milliers à croire ici.
Et pourtant, tout semble abandonné.
Ils sont des milliers à déchanté chaque jour.
Les cafards règnent en maîtres dans la gare de bus.
Le rêve américain a loupé une marche et s’est pété les dents.
Cela me fait presque mal de voir tout cela.
D’être un nième témoin anonyme de ce silence mortuaire.
Je m’évapore dans mes pensées,
Tandis que l’on remonte dans le bus.
Je me rendors alors doucement.

Quand je me réveille, nous sommes dans un sous sol,
Un garage.
Le bus est arrêté, les gens se dépêchent de sortir.
Je me dégage enfin de ce maudit bus
Et la chaleur me prends à la gorge.
Une chaleur sale, qui colle au visage et aux mains.
Une chaleur malsaine.
J’attrape ma valise et m’engouffre dans le métro.
Je tente vaguement de trouver mon chemin.
Des gens m’indiquent des directions diverses et variées.
Je leurs fait confiance, je suis.
Sans vraiment comprendre comment,
Je me retrouve dans un train de banlieue
Un peu déglingue.
Je n’ai toujours pas vu New York,
Je ne sais toujours pas où je suis, ni où est mon hôtel,
Par contre, j’ai rencontré un super lumbago.

Je finis par descendre à l’arrêt New Ark Liberty International Airport
Sans le nom de mon hôtel, ni son adresse.
Je me vois perdu.
Un texto plus tard, je me retrouve sur la bonne voie.
Les agents d’accueil sont efficaces et sans les comprendre,
Je me retrouve dans le métro qui emmènent aux terminaux.
Je descend au P4 et je me retrouve nez à nez avec une pub
Pour les Marines…
Je finis par sauter dans une navette et j’arrive à l’hôtel…enfin !
On m’indique ma chambre, la 341.

Fabuleuse Chambrée !
Tout ce que la décoration d’intérieur américaine à fait de pire
Depuis ces 40 dernières années,
Réunis dans 35 mètres carrés.
Au moins, j’ai de la place et une grande salle de bains.
Je jette mes affaires, réalise l’oublie de l’alimentation de mon ordi,
Et de l’adaptateur…Envie de suicide profond et vivace !
Je m’en fous, coup de fil parisien et je file,
Persuadé d’être en retard au rendez vous avec Pierre,
Au coin de Broadway et de la 47ème,
J’aurais qu’une heure d’avance,
Maudit décalage horaires…
Il m’emmène rejoindre des amis de David, son mec,
Histoire d’avaler un bout de truc.

Nous arrivons au Stardust,
Que je m’empresse de rebaptiser
Au Gai Pinson !
Ma Grand-Mère du Bord de Mer, Françoise aurait sans doute haïs un tel endroit ?
Et elle aurait sans doute opté pour « Le Gai Rossignol »
Les serveurs sont des chanteurs professionnels
Et ils chantent dans un micro en faisant le service.
J’ai des hallucinations.
J’avale un Be Bop a Lula Burger
Nous retrouvons Laurent Mercou
Et partons vers la pointe de l’île pour prendre le ferry gratuit.
Demain, on verra pour les comédies musicales,
Là, il y a juste 4 heures de queues.

Sur le ferry, touristes au possible,
Nous découvrons le trou béat
Laissez par les Twins.
La Statue de la Liberté,
Foutue statue, si petite en vraie.
Le rien à foutre sur Staten Island.

En me promenant,
J’ai l’impression que les colons sont d’abord aller au Québec
Ils voulaient se faire plaisir, passer outre les règles de la vieille Europe.
Ils l’ont fait !
Puis, ils sont descendus sur New York et là,
Ils ont joué à KIKIKALAPLUGROSSE ???

Nous marchons, torticolis en vue.
Je ne supporte plus l’air climatisé
Et la valse entre le chaud et le froid.
J’apprécie ma veste en cuir.
Je deviens fou, la fatigue me fait dire n’importe quoi.
Je me trouve lourd et je veux partir.
Alors, je reste.
Nous arrivons enfin à Stonewall Square,
Christopher Street et bien sur,
Le Stonewall Inn.
Que d’émotions.
J’en ai les larmes aux yeux.
J’en parle si souvent,
J’en raconte tellement l’histoire,
J’en ai rêvé, et le voilà.
Les mêmes pierres rouges,
La même grande vitre.
J’ai du mal à faire comprendre,
Ce que cela représente pour moi.
J’en suis réellement bouleversé.
C’est plus fort que moi,
J’offre ma tournée avec Pierre.

Le temps passe,
La nuit dévore la ville.
Nous mangeons,
Parlons histoires d’amours et de cul.
Laurent me fascine au plus haut point.
J’ai l’impression qu’il y a des tempêtes quotidiennes dans cet homme.

Alors, ouais, je suis à New York.
En rentrant, je me connecte à Internet sur les ordinateurs de l’hôtel.
Je lis et relis un mail d’Eve,
Un des plus beaux et touchants qu’elle ne m’ait jamais envoyé.
Je finis en larme comme un con dans ce hall d’hôtel.
Le réceptionniste me demande si je vais bien.
Je lui dit que non,
Il veut me mettre une chanson pour moi,
Je dit Mylène, il ne connaît pas.
Alors ce sera Madonna,
I Love New York !


La soirée du Mercredi se passe
Presque sereinement.
Je laisse le temps filer en sachant
Que de toute façon, je serais en retard.
Et puis, je cours, je cours comme jamais.
Je le laisse avec son ami.
Et je laisse Montréal tout cour.

Le bus est froid et rigide,
Comme un monstre d’acier se lançant sur la route.
Je suis fasciné par les lumières
La nuit, les bâtiments, si grands.
J’en ai la tête qui tourne.
Et puis, petit à petit, c’est le noir le plus profond.
On disparaît dans la campagne, si étrange.

L’arrivée au Duty-Free Shop
Me rassure et m’angoisse.
Là, je pourrais acheter des cigarettes,
Marcher un peu.
Seulement, la douane est aussi proche.
Après une attente à ne savoir que faire, nous redescendons
Et je me veux être dans les premiers, que cela se fasse vite
Sans douleur, quelqu’en soit la sentence.
Et puis, d’un coup, d’un seul, mes angoisses disparaissent.
« Welcome in USA »
Putain, enfin !
Je deviens alors hystérique.
Je réveille ma sœur jumelle pour lui dire.
Je serre sa statue et Léopold dans mes bras.
Je vais pouvoir dormir.
Ou presque.
Ma tête tape contre la vitre glacée.
La route est en mauvaise état.
J’ai le sentiment de n’avoir dormi que quelques instants,
Quand le chauffeur s’arrête.
Nous voici donc en Albany, Etat de New York.
Je découvre alors ce qui sera, je pense,
Une des plus belles facettes du rêve américain.
Le jour semble refuser de se lever sur un petit parking miteux
Comme s’il ne voulait pas voir ce qui l’entoure.
Les bâtiments et la ville tout entière semblent désertés.
Ils devaient être des milliers à venir ici.
La joie et l’espoir amarrés à leurs tripes.
Ils devaient être des milliers à croire ici.
Et pourtant, tout semble abandonné.
Ils sont des milliers à déchanté chaque jour.
Les cafards règnent en maîtres dans la gare de bus.
Le rêve américain a loupé une marche et s’est pété les dents.
Cela me fait presque mal de voir tout cela.
D’être un nième témoin anonyme de ce silence mortuaire.
Je m’évapore dans mes pensées,
Tandis que l’on remonte dans le bus.
Je me rendors alors doucement.

Quand je me réveille, nous sommes dans un sous sol,
Un garage.
Le bus est arrêté, les gens se dépêchent de sortir.
Je me dégage enfin de ce maudit bus
Et la chaleur me prends à la gorge.
Une chaleur sale, qui colle au visage et aux mains.
Une chaleur malsaine.
J’attrape ma valise et m’engouffre dans le métro.
Je tente vaguement de trouver mon chemin.
Des gens m’indiquent des directions diverses et variées.
Je leurs fait confiance, je suis.
Sans vraiment comprendre comment,
Je me retrouve dans un train de banlieue
Un peu déglingue.
Je n’ai toujours pas vu New York,
Je ne sais toujours pas où je suis, ni où est mon hôtel,
Par contre, j’ai rencontré un super lumbago.

Je finis par descendre à l’arrêt New Ark Liberty International Airport
Sans le nom de mon hôtel, ni son adresse.
Je me vois perdu.
Un texto plus tard, je me retrouve sur la bonne voie.
Les agents d’accueil sont efficaces et sans les comprendre,
Je me retrouve dans le métro qui emmènent aux terminaux.
Je descend au P4 et je me retrouve nez à nez avec une pub
Pour les Marines…
Je finis par sauter dans une navette et j’arrive à l’hôtel…enfin !
On m’indique ma chambre, la 341.

Fabuleuse Chambrée !
Tout ce que la décoration d’intérieur américaine à fait de pire
Depuis ces 40 dernières années,
Réunis dans 35 mètres carrés.
Au moins, j’ai de la place et une grande salle de bains.
Je jette mes affaires, réalise l’oublie de l’alimentation de mon ordi,
Et de l’adaptateur…Envie de suicide profond et vivace !
Je m’en fous, coup de fil parisien et je file,
Persuadé d’être en retard au rendez vous avec Pierre,
Au coin de Broadway et de la 47ème,
J’aurais qu’une heure d’avance,
Maudit décalage horaires…
Il m’emmène rejoindre des amis de David, son mec,
Histoire d’avaler un bout de truc.

Nous arrivons au Stardust,
Que je m’empresse de rebaptiser
Au Gai Pinson !
Ma Grand-Mère du Bord de Mer, Françoise aurait sans doute haïs un tel endroit ?
Et elle aurait sans doute opté pour « Le Gai Rossignol »
Les serveurs sont des chanteurs professionnels
Et ils chantent dans un micro en faisant le service.
J’ai des hallucinations.
J’avale un Be Bop a Lula Burger
Nous retrouvons Laurent Mercou
Et partons vers la pointe de l’île pour prendre le ferry gratuit.
Demain, on verra pour les comédies musicales,
Là, il y a juste 4 heures de queues.

Sur le ferry, touristes au possible,
Nous découvrons le trou béat
Laissez par les Twins.
La Statue de la Liberté,
Foutue statue, si petite en vraie.
Le rien à foutre sur Staten Island.

En me promenant,
J’ai l’impression que les colons sont d’abord aller au Québec
Ils voulaient se faire plaisir, passer outre les règles de la vieille Europe.
Ils l’ont fait !
Puis, ils sont descendus sur New York et là,
Ils ont joué à KIKIKALAPLUGROSSE ???

Nous marchons, torticolis en vue.
Je ne supporte plus l’air climatisé
Et la valse entre le chaud et le froid.
J’apprécie ma veste en cuir.
Je deviens fou, la fatigue me fait dire n’importe quoi.
Je me trouve lourd et je veux partir.
Alors, je reste.
Nous arrivons enfin à Stonewall Square,
Christopher Street et bien sur,
Le Stonewall Inn.
Que d’émotions.
J’en ai les larmes aux yeux.
J’en parle si souvent,
J’en raconte tellement l’histoire,
J’en ai rêvé, et le voilà.
Les mêmes pierres rouges,
La même grande vitre.
J’ai du mal à faire comprendre,
Ce que cela représente pour moi.
J’en suis réellement bouleversé.
C’est plus fort que moi,
J’offre ma tournée avec Pierre.

Le temps passe,
La nuit dévore la ville.
Nous mangeons,
Parlons histoires d’amours et de cul.
Laurent me fascine au plus haut point.
J’ai l’impression qu’il y a des tempêtes quotidiennes dans cet homme.

Alors, ouais, je suis à New York.
En rentrant, je me connecte à Internet sur les ordinateurs de l’hôtel.
Je lis et relis un mail d’Eve,
Un des plus beaux et touchants qu’elle ne m’ait jamais envoyé.
Je finis en larme comme un con dans ce hall d’hôtel.
Le réceptionniste me demande si je vais bien.
Je lui dit que non,
Il veut me mettre une chanson pour moi,
Je dit Mylène, il ne connaît pas.
Alors ce sera Madonna,
I Love New York !




Découvrez Madonna!

3 commentaires:

Unknown a dit…

Cadeau :-)

http://fr.youtube.com/watch?v=mEic4Ogfjjk

Lou l'a vu seulement hier, j'ai bien cru qu'elle n'allait pas s'en remettre !

Des bisouuus

Anonyme a dit…

"J’en parle si souvent,
J’en raconte tellement l’histoire, "

et c'est rien de le dire ;)

Anonyme a dit…

Hé, Sweet Pink Head, t'es au début du rêve... Love, Force and Kisses.

Apostasia