J'ai refermer mon gilet sur ma poitrine
Et je suis sorti fumer une cigarette.
Au fur et à mesure que le temps passait,
Je n'ai plus ressenti ce besoin d'écrire ce voyage.
L'écrire revenant à le dater, le quantifier.
Il prends fin aujourd'hui.
La nuit est passé en un éclair.
J'ai passé la soirée dans le noir,
Cloitré dans une chambre.
Cloué au lit par une migraine des plus violentes.
Qui donne envie de prendre un flingue
Et de tirer une balle dans la douleur.
A son retour, Lucy m'a emmené dans un Casino.
Pas le New York New York, pas le Ceasar Palace,
Pas un de ses Hôtels-Casino gigantesque,
Juste dans un Casino pour les "Locals"
Pour les gens qui vivent à Las Vegas.
Une espèce de petit casino.
Un Casino pas cher,
Où l'on peut manger un petit déjeuner à 2 dollars
Vers 3 heures du matin.
Puis, je suis rentré et trois minutes après, il faisait jour.
Trois minutes, alors qu'il s'est passé trois heures.
A Las Vegas, tout est toujours ouvert.
24h/24 7j/7 .
Rien ne ferme, Jamais.
On y vit pour et par plaisir.
L'alcool n'a pas d'heure comme ailleurs.
Le monde ne s'arrête pas à 2 heures du matin,
Il ne s'arrête d'ailleurs jamais.
On peut fumer partout, on peut jouer partout.
Rien n'a de limites, pas même le temps.
Le dôme de Fremont Market s'illumine comme chaque soir
Et il me fait peur
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