L'attraction invisible que j'ai ressenti
Pour le nord de la Californie,
Me semblait indéracinable.
Ce mélange de Jura, des Voges et de Provence,
Ne tiens pas longtemps face à Seattle.
Je suis et je resterais Parisien
Jusqu'au bout,
Tout du moins, je le pense.
Et qui dit Paris, dit Pluie.
C'était cela qui me manquait.
La pluie anodine et banale.
Le froid, glaciale,
L'automne, l'hiver.
Le Soleil pâle qui ne chauffe rien.
Le temps blafard qui perce les vitres.
Je me sens à Seattle comme à la maison.
La douceur odeur de froid qui rôde,
Les blousons que l'on ressert,
La douceur des maisons agréablement chauffées,
Les sourires indéssinables sous les écharpes,
Les trottoirs que l'on regarde en marchant vite.
Je n'ai maintenant plus qu'une envie,
Aller à l'Opéra pour écouter Wagner
Avec ce correspondant châtain.
Le café perle sur les lèvres,
Pour réchauffer encore un peu.
Le café est partout, tout le monde en boit.
Cette ville déborde de café,
Un vrai rêve.
Un café chaud et agréable,
Qui nous caresse
Autant que le froid agresse.
Je ne saurais expliqué
La chose qui me chatouille
Qui me berce dans cette ville.
Ce mélange de Newcasttle, Glasgow et Cologne.
Cette folie, cette pulsion,
Dans le coeur de cette ville,
Remplie de musicien, de sons, de jazz
Et puis de Rock.
Je passe ma première nuit seul,
Erick, mon hôte, est à Reno,
Une sombre histoire de naissance.
Alors, je profite de cette nuit,
Pour me laisser aller.
A découvrir un peu plus de moi.
Je me suis promener un peu.
J'ai regarder sur le grand terrain d'à côté
Une bande de jeunes jouer au football.
Les mères, assises sur le banc,
Soufflant de la fumée, ne fumant pas.
Les lumières braquées sur le stade,
Cela semblait surréaliste.
Tout droit sortie d'un film
Un film américain empreint de
Néo-réalisme italien.
C'était drôle, drôle et apaisant.
Je vais continuer à parler.
Cela est agréable.
Surtout quand on propose Chopin...
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