Le silence.
A un peu plus de 24 heures du départ,
Je cherche un peu de silence, de paix intérieure.
Un peu de repos en somme.
Un endroit calme,
Des bras peut-être, pour m'apaiser.
Ce pays est terrifiant
C'est ça qui le rends fascinant.
Je sais pertinemment que je reviendrais.
Il y a ici des gens que j'aime.
Pour eux, je reviendrai.
Je rangerai la rage, la terreur et la nervosité
Que j'ai à l'égard de ce pays,
Et je reviendrais.
Pourtant, je garde une part de tendresse
Pour le patriotisme communautaire,
Pour l'apparente naïveté des gens d'ici.
Comme on regarde un adolescent faire sa révolution.
Comme on me regarde.
"Et si j'ai les Lèvres Mauves,
C'est que j'ai pas trouvé de toit
Pour aller vivre loin de chez moi"
Je n'ai pas de réponse.
Il était là, je l'ai vu,
Mais il ne m'a pas donné de réponse.
C'est énervant, excitant et insupportable.
Il se fait attendre, se fait désirer.
Mais à jouer avec le feu, on se brûle.
Alors, j'attendrai,
Ne serait-ce que pour voir
Si vous êtes toujours aussi beau.
Si vous avez toujours votre beau chapeau.
Je partirai à Malte, jusqu'en 1610.
Parcourrai la Rue Montmatre.
Juste pour vous dire, que je ne vous attends plus.
Samedi, il fera nuit.
Nous verrons bien, si vous êtes gris.
"Wicked" à vous faire aimer le Vert.
J'espère que je vous manque.
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